ÉDUCATION AUX MÉDIAS : La profondeur émotionnelle du rap

En 2017, sort l’album de Kendrick Lamar intitulé DAMN. L’album contient 14 morceaux et raconte une histoire profonde d’un pécheur qui se repenti. Si nous suivons l’ordre normal de l’album donc de BLOOD à DUCKWORTH, on suit une histoire. Dans le Morceau DUCKWORTH, Kendrick nous raconte que son père, qui travaillait dans un Macdonald’s, s’est fait cambrioler ; il est resté calme et a fait preuve de stoïcisme et n’a pas perdu le contrôle. Pourtant en inversant l’album comme Kendrick le dit dans DUCKWORTH «  Now we gon’ put in reverse. », l’histoire change complètement en passant de se repentir à sombrer dans le mal en s’éloignant de Dieu.

Dans cet album Kendrick dénonce aussi les problèmes afro-américains, de la société et bien d’autres. Cet album est devenu un classique du rap, il a obtenu un  succès amplement mérité. Kendrick Lamar a aussi publié le son « How much a dollar cost » c'est-à-dire « Combien coûte un dollar ». Dans cette histoire, Kendrick part en Afrique, il rencontre un sans domicile fixe et celui-ci lui demande un seul dollar, Kendrick refuse. Plus tard, le sans-abri se révèle être Dieu, et le dollar que Kendrick refusa de donner, étant en fait une place au Paradis. Cette musique parle de la condition humaine, la moralité, l’empathie, le regret, et la rédemption. Kendrick a refusé de faire un acte simple, ce qui lui a valu de perdre ce qu’il recherche tant, la paix : le paradis. Cette action que Kendrick commet est un péché capital : l’avarice. La morale de l’histoire c'est qu'il faut aider son prochain, les gens ayant besoin d’aide, faire le bien autour de soi peu importe ce qu’il arrive car tu ne sais pas si cela causera par la suite un impact sur ta vie. Maintenant nous avons une réponse a combien un dollar coûte... c’est de faire le bien autour de nous, être humble.

Dans le titre Babylone, Népal dénonce avec ces paroles : « Si tu travailles au stud’ comme à l’usine, Babylone a gagné. » que même dans un endroit libre, ainsi, le studio, nous perdons notre liberté. Babylone représente la société, c’est une métaphore. Dans cette simple phrase, mais contenant un sens profond nous pouvons nous retrouver. Népal passe le message que notre génération perd sa liberté car trop ancrée dans la société, ce qui incite peut être à trouver sa liberté dans l’enfermement, dans lequel la société nous plonge sans aucun signe de lumière. Cette pensée peut se référer a l’existentialisme. L’usine qui est un signe d’emprisonnement où on se tue à la tache pour recevoir de l’argent, donc vouloir quelque chose en retour. Le studio, lui, est un signe de liberté où les artistes peuvent s’exprimer, contrairement à l’usine où on est emprisonné. Il dénonce le fait que maintenant, les artistes, notamment les rappeurs, se tuent à la tache pour recevoir l’argent, les honneurs et pas seulement le bonheur qui est ce qui devrai être principalement recherché en exprimant ce que l’on ressent. Donc si l'artiste suit cette voie la société a gagné en réussissant à lui enlever sa liberté. Il signale que la liberté nous est vendue comme réalité mais devient mensonge progressivement.

Le rap est une façon de s’exprimer librement pour toucher un public, le familiariser avec des sujets importants. C’est une belle façon de dénoncer les problèmes actuels et ce que les gens peuvent ressentir. En conclusion, le rap c’est la liberté. C’est une façon de relier les gens qui peuvent se trouver des similitudes, une façon d'inciter les auditeurs à s’exprimer librement, à trouver la liberté et à garder espoir dans le désespoir.

Célia et Chéryl