À quelques encablures du vignoble, dans une ancienne écurie du haras familial, les pressoirs, les cuves et les fûts de chêne sont prêts à accueillir les cépages fraîchement récoltés. « La récolte va rester trois semaines dans les cuves à fermenter. Une fois que le vin sera sec, on les videra et on les transférera dans les fûts pour un an ».
C’est donc la cuvée 2021 qui sera disponible en novembre prochain, avec 6 000 bouteilles. Bénéficiant d’un bel été, et profitant de l’exposition plein sud du coteau crayeux et argileux, le millésime 2022 représente un cap pour l’exploitation. « On a plus que doublé notre production. On prévoit 15 à 20 000 bouteilles pour l’année prochaine » raconte Maximilien.
Pour vous procurer une bouteille de la Cour de Bérénice, qui tire son nom de la première fille du couple, vous pouvez commander sur le site internet du domaine viticole ou les trouver chez des restaurateurs et cavistes de la région.
L’un d'eux, François Lefèvre, gérant de la Cavavin en centre ville d’Amiens, est tombé sous le charme de ce vin picard. « Les clients se sont rués sur les bouteilles, il est parti très vite ! C’est une fierté de vendre un vin de la région qui de surcroît est très bon » raconte le caviste. Il loue les qualités du chardonnay et ses « notes d’agrumes bien mûrs et de fruits exotiques » et nous conseille de l’accompagner avec « du poisson grillé, de la charcuterie voir même, un bon poulet grillé qui accompagne parfaitement le vin blanc contrairement à ce que l’on pourrait penser ! » lance t-il.